Entre Genève et Lyon…

Entre Genève et Lyon…
Samedi 1er septembre, huit heures et demi du matin, je retrouve un « petit nouveau » —
Richard — et la présidente — Marie-Claude — à la gare de Lyon Part Dieu, pour prendre un
TER en direction de Seyssel, départ de notre périple sur la ViaRhôna, l’itinéraire cyclable qui
serpente de part et d’autre du Rhône, du lac Léman à la Méditerranée.
Il y a quelques années, le club avait organisé une sortie sur cette même ViaRhôna en aval de
Lyon, cette fois-ci nous partons vers l’amont, pour une portion comprise en Genève et Lyon.
Chemin faisant, Daniel nous rejoint à Ambérieu. Tout le monde descend à Seyssel, point de
départ « officiel » de notre périple prévu sur deux jours, avec un hôtel réservé à Morestel
pour le soir même. La première partie du parcours et son relief « encaissé » nous obligent à
partager la route avec des véhicules à moteur, mais, rapidement, nous roulons en toute
quiétude sur des voies « dédiées ».
Le paysage est magnifique, grandiose parfois, et nous nous arrêtons pour pique-niquer à
Chanaz, surnommée la « petite Venise savoyarde », une petite cité touristique, avec de
nombreuses embarcations qui sillonnent un plan d’eau dérivé du Rhône. Nous continuons
tranquillement, avec de fréquents arrêts, qui pour un café, qui pour admirer le paysage. La
journée s’écoule paisiblement au rythme de nos coups de pédales. L’arrivée en fin d’après-midi
à Morestel est un soulagement pour Richard, qui vient de battre (largement) son record
de distance : les derniers kilomètres ont été difficiles pour son séant, mais il a vaillamment
bouclé cette première journée.
Nous trouvons sans problème l’hôtel, où une douche réparatrice nous attend. Par contre, se
sustenter tourne à l’expédition dans le désert saharien : après avoir tourné pendant plus
d’une heure à pied dans Morestel, nous échouons dans un « kebab-tacos », seul point de
restauration ouvert et disposant de places, où la présidente (re)découvre des plats qu’elle
n’avait jusqu’ici goûtés que lors de ses séjours à l’étranger. Qu’importe le cadre, le repas est
bien apprécié, surtout eu égard au nombre de kilomètres avalés ce samedi : près de 90, avec
un peu moins de 300 mètres de dénivelé.
Après une bonne nuit, nous nous élançons le dimanche matin pour une courte étape d’une
cinquantaine de kilomètres. Autant la veille nous avons traversé de nombreux villages,
autant la ViaRhôna semble éviter aujourd’hui tout contact avec « la civilisation » : nous
traversons les limites orientales de la plaine de l’Ain et arrivons sans problème à Lagnieu,
bien décidé à nous « venger » du repas de la veille au soir. Et le moins que l’on puisse dire
est que nous avons réussi : nous trouvons un excellent restaurant gastronomique, sur la
place principale, où nous faisons honneur à la réputation du club ! Après deux heures, je
décide de repartir directement à vélo pour Villeurbanne, alors que Marie-Claude, Richard et
Daniel prennent la direction d’Ambérieu, les deux premiers pour rejoindre un TER, pendant
que Daniel retrouve sa voiture.
En conclusion, un excellent week-end, où nous avons profité d’un temps parfait pour des
sorties vélocipédiques : vivement des sorties similaires, d’un abord relativement facile, très
agréables et dépaysantes, qui plus est en très bonne compagnie !
Jean-Philippe IMBACH