14 mai : une petite soixantaine en arrière pays mâconnais…

Marie-Claude m’avait sollicité il y a quelques temps pour conduire une petite sortie d’une soixantaine de km autour de Mâcon. La météo du samedi ayant décidé autrement, il a fallut reporter au dimanche. Bien nous en a pris eu égard aux intempéries de la veille.

Quelques indisponibilités et nous sommes quatre au rendez-vous de la cave coopérative de Prissé : Annie, Serge, Thierry et Daniel, auxquels viendront se  joindre Hugo (15 ans) et Marc respectivement petits-fils et gendre de Daniel. Marie-Claude n’était plus dispo le dimanche et Jean malade.

Pas de parcours affiché : j’avais fais le choix d’improviser un « zig-zag » en fonction du vent éventuel et de l’état de forme de chacun. Je pensais en particulier à Serge – que j’ai retrouvé avec le plus grand plaisir – désormais nanti d’une superbe prothèse du genou, avec pour conséquence plusieurs mois d’inactivité.  On verra à l’arrivée que l’intéressé a retrouvé toutes ces facultés.

Arrivés à Azé, on décide d’un commun accord de franchir le premier relief (col de la Percée – 468 m) et de basculer sur la vallée de la Grosne. Belle descente et pique-nique en terrasse à Massilly.

Le retour s’effectue ensuite vent favorable par la Voie Verte jusqu’à Cluny.

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Là c’est « option » : soit on rentre en continuant par la Voie Verte et le tunnel du Bois Clair comme Annie et Thierry, soit on cède à ma proposition « pour maso » de passer par le « défunt » col de la Mutte (470 m). Serge, Marc et Daniel s’y collent. J’ai écrit « défunt » car ce passage « raidos » (2.5 km d’ascension avec de longues portions à 14 – 15 %) a été proposé à l’homologation des Cents Cols mais rejeté pour cause de non existence de panneau sommital ni de figuration sur carte. Géographiquement c’est pourtant bien un col.  Il s’agit d’une piste muletière qui a été revêtue il y a une vingtaine d’années ! No comment… L’important n’est pas une pseudo existence légale mais les plaisirs successifs de la découverte, d’être parvenu à son faite et enfin d’y découvrir le magnifique panorama sur le vallon lamartinien.

Descente très rapide et à 2 où 3 minutes près, le rendez-vous à la sortie du tunnel sous le château de Berzé est réussi.

Fin de la Voie Verte et après 5 heures de route nous voici au terme de la boucle improvisée.

Merci à ceux qui ont participé et n’oubliez pas : à l’ASEB on reste ensemble ! Avis à ceux qui en ont marre de rouler en « chasse-patate » tous les week-end. Rejoignez-nous !

Daniel JANAN

Mai 2017