Sortie club du 14 juin, les gorges du Nan

Toute la semaine, les prévisions météorologiques  étaient incertaines. Orages ? Pas orages ?

Au dernier moment, il a bien fallu prendre une décision : maintenir la sortie du lendemain ou annuler ?

Au regard optimiste de Meteo France sur le département de la Drome associé à mon envie de faire découvrir ce magnifique lieu peu connu des lyonnais, j’ai pris la décision de maintenir la sortie. Après tout, s’il fait mauvais, on fera un petit tour dans la vallée de l’Isère jusqu’à Cognin les Gorges.

RDV donc à Tullins à une heure de route de la capitale des Gaules à 9h00. 

Sur l’autoroute, le temps n’est guère engageant et ne donne pas envie de faire du vélo. Samuel après une erreur de parcours préfère  « jeter l’éponge » …. Fortement humide à ce moment-là. Quant-à Isabelle, Yves, Jean Philippe, Alexandre et votre serviteur, nous nous sommes retrouvés sur le parking de l’Intermarché local sous un ciel nuageux et une humidité ambiante relativement élevée.

Nouvelle concertation, nouvelle décision : on part.  

Direction sud-ouest,  en longeant les contreforts du Vercors avec une petite excursion pour aller chercher un petit col dont le pourcentage est un prélude à ce qui nous attend dans la journée.

A quelques kilomètres de l’entrée des gorges, la pluie nous surprend et nous contraint à nous abriter dans un petit hangar où les discussions vont bon train. Fin de la pluie et nouveau départ puisque le groupe est bien décidé à remonter les gorges au moins jusqu’à Malleval.

Apres un court arrêt rav14 juinitaillement à Cognin, la remontée des gorges se fait lentement et pas seulement pour admirer le paysage …. Il faut garder son souffle pour négocier cette ascension ou des passages atteignent plus de 10%.

Au bout de 9 km, nous arrivons à Malleval sous la pluie, une pluie froide avec une température qui ne dépasse pas les 12°C.

Pour atteindre le sommet, le col du Mont noir, il faut encore monter de 600 mètres en altitude. Compte tenu des conditions du moment, je suis partisan de redescendre dans la vallée. Mon auditoire ne partage pas cet avis et c’est à la faveur d’une éclaircie que nous reprenons  notre ascension….. Quelques centaines de mètres plus loin, le voile nuageux se déchire et fait même apparaitre un timide soleil de bienvenue.

Nouvel arrêt à quelques centaines de mètres du col du Mont noir, cette fois, pour réparer mon pneu  arrière manquant d’air, certainement « soufflé » par la détermination de mes compagnons de route.

Après le col du Mont noir, ce n’est que du bonheur ! D’abord parce que cela descend, en plus, il fait chaud et le paysage est magnifique.

Au col de Romeyère, nouvel arrêt sous l’impulsion d’Alexandre, histoire de prendre quelque chose de chaud et de faire connaissance avec la population locale.

La partie du parcours difficile est terminée et nous descendons vers la vallée par le canyon des Ecouges où nous pouvons admirer une belle cascade le long d’un éperon de calcaire.

Nous pourrions croire que c’est fini mais la route nous a réservé une dernière surprise : un tunnel non éclairé et noir comme du charbon.  

Qu’elle était faible la lumière du vélo de Jean Philippe au milieu du tunnel avec la résonnance du bruit des voiture arrivant au loin ! Moment d’interrogation et de doute bientôt levé par l’arrivée d’une voiture qui a eu la gentillesse de rester derrière nous plein phare pour nous faire regagner la sortie. Cela m’a remémoré un passage dans un tunnel  lors de notre voyage en Chine l’année dernière. Nostalgie, nostalgie, quand tu nous tiens !

La fin du parcours se fait sans encombre sur des petites routes parmi des champs de noyers.

Une belle balade avec une grosse part de chance du côté de la météo.

Patrick.